Hier, gros match de l'équipe au Zénith d'Orléans. C'était pour moi l'occasion de retrouver mon ami Coky, plus beau poulet de France, Mister Basse-cour 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013! Et vu comme il est revenu body-buildé, on ne risque pas de lui enlever son titre!

Pour cette seconde rencontre avec Coky, l'accueil fût tout aussi chaleureux que la première fois. Coky m'a même offert une écharpe et un fanion de l'OLB! Si ça continue, je vais finir par devenir supporter d'Orléans! ;-)

Une rencontre entre mascottes, au-dela du show offert au public qui a droit à une double dose de mascotte, c'est aussi l'occasion de s'enrichir en apprenant "comment se fait le métier ailleurs". A Orléans, le speaker opère comme un véritable chef d'orchestre : il m'a appelé à quelques jours du match pour me parler du concours de dunks, me demander si je me sentais capable de le faire, il a mis en scène (avec Coky et moi bien sûr) chaque petite scènette que nous avons joué, c'est également lui qui s'occupe de lancer les musiques dans la salle (pas facile au Zénith d'Orléans qui souffre d'une installation peu puissante), etc... Bref, un mec super polyvalent!

Coky, c'est une de mes meilleures amies mascottes, une de celles qui luttent comme moi pour que les mascottes françaises soient présentes au All Star Game. En tant que personne : un mec généreux, fun, déjanté, sportif et il a bien d'autres qualités.

Quand je dis "une de mes meilleurs amies mascottes", je pense aussi à Stouby qui m'a reçu l'an dernier et qui m'a encore invité cette année. Malheureusement, je n'ai pu honorer son invitation, bien que beaucoup de supporters comptaient sur ma présence. Ce n'est pas le propos sur mon compte facebook, mais pourquoi appeler ce blog "les confessions d'une mascotte" si je ne peux pas vous livrer mes secrets, les choses qui me touchent et qui occupent mes pensées?

Madame Dunky étant absente ce week-end là, Maman Dunky devait à l'origine garder Dunkyette pendant le déplacement au Havre, mais elle est tombée malade à la mi-septembre. Tout laissait à croire que la situation allait s'arranger, mais elle a connu un plongeon dont elle n'a pu se relever. Maman Dunky est partie le 12 octobre 2012, à la veille du match contre Le Havre.

Dans ce genre de situation, on a envie de tout oublier, de faire table rase de tout ce qui nous entoure et j'ai donc pensé à raccrocher ma crête de croco. Et puis je me suis remémoré le film de cette saison 2011-2012 passée sous mes écailles : les regards des enfants qui s'arrêtent devant moi en se demandant si je vais les reconnaître et qui n'attendent que d'être serrés dans mes bras, toutes les marques d'affections de tous les supporters, quelle que soit leur personnalité, jeunes ou moins jeunes, hommes ou femmes, ronchons ou joyeux... Je vous le dis sincèrement, je vous ai tous revu dans un coin de ma tête à un moment ou à un autre, un moment qu'on a pu partager ensemble. Qui voudrait quitter tout ça? Comme je l'ai déjà dit, être Dunky, c'est un privilège et je réalise chaque jour la chance que j'ai d'officier à ce poste.

Pour le match qui a suivi (contre l'ASVEL), certains l'auront peut-être remarqué, je portais un brassard noir. C'est une faveur qui m'a gentiment été accordée par les dirigeants et qui m'a permis de continuer à faire le foufou tout en respectant sa mémoire.

Pour tout ce que vous m'apportez en tant que supporter, ou tout simplement parce que vous lisez ces mots et donnez du sens à ce que je fais, je vous remercie. Quand on vit un tel moment, on fait tout ce qui est en notre pouvoir pour ce raccrocher au postitif et vous en faites partie.

A très bientôt pour des mots plus joyeux, une victoire contre Chalon dimanche prochain par exemple????

Le temps qui efface tout n'efface pas le souvenir...

Partager cet article